Un marathon, 5 boroughs et un nouveau président, l’Amérique reste un pays à part !
le 2016-11-30 par Alexandre Roch

« New-York, New-York » c’est sur cet air de Frank Sinatra que le départ du marathon de New-York est donné. Tout un symbole. La ville n’en manque pas, de symboles. La Statue de la Liberté, Central Parc, le métro, les gratte-ciels, le jazz, et… le marathon justement !


« Tu verras, courir New-York c’est incroyable mais c’est dur ! » C’est un peu les premières choses que tu entends avant de t’y rendre. Incroyable, certainement. Dur, probablement ! Mais pourquoi au juste ?


Certains arrivent bien en avance pour contrer le décalage horaire d’autres à la dernière minute pour rester frais. Puis il y a les dossards à aller chercher, une aventure en soi ! Outre les kilomètres marchés le samedi, tu te retrouves dans une marée humaine au Jacob K. Javits Convention Center. Le village marathon et ses articles de sport où ASICS, sponsor officiel, est roi. Une queue interminable pour payer et une frénésie de consommation. C’est ça New-York !


Le team de genevois c’est Alain Bartolini, Alain McLaren, Alexandre Roch, Elodie Tercier, Joris Husser, Julien Salamun et Nathaniel Kleiner. Sur la ligne de départ, il y aura également Bruno Fries, Anthony Payot et Laurent Koglin pour ne citer qu’eux !


Jour de course, un levé avant le soleil !

Le lendemain, le réveil sonne tôt dans le quartier d’Harlem, où notre Airbnb se trouve. 4h30 du matin. 15’ de marche vers le métro pour attraper le ferry au sud de Manhattan à 6h. Puis c’est 30’ de traversée vers Staten Island. Puis c’est 40’ de bus vers le départ et le pont Verrazzano, bloqué dans des bouchons. Puis c’est la course pour laisser les sacs dans le camion qui les rapatriera à l’arrivée et rejoindre son bloc ou enclot de départ. Et là on fait quoi ? On attend, 30’ environ… Puis le corral ouvre et on marche vers le départ, serré comme des sardines. Puis on attend 30’, puis… On part !


Départ, même pas mal !
La course débute sur le point Verrazzano puis bascule vite dans le quartier de Brooklyn. Un monde fou et un peloton séparé en 3 flux séparés en fonction des zones de départ, elles aussi séparées. Les premiers km sont faciles et passent rapidement au rythme des concerts et des encouragements de toute part. Chacun vit sa course et essaye de prendre un rythme qu’il pourra tenir jusqu’au bout. Julien et Yannick partent légèrement devant alors qu’Alexandre, Nathaniel et Alain B suivent de près. Alain McLaren grimace déjà et sent que quelque chose ne va pas. Malade toute la semaine, les microbes ont laissé des séquelles. Joris, lui, avait un autre objectif : passer le pont Verrazzano ! Après un accident survenu en septembre (blessure aux cervicales), prendre le départ était devenu le minimum mais terminer la course semblait utopique. Mais utopique n’est pas Joris ! On le verra plus loin…

Le quartier juif arrive ensuite et l’ambiance retombe d’un cran. Plus personne sur les bords de la route et quelques silhouettes timides comme seuls soutiens. Puis c’est le passage au ½ marathon… La course commence maintenant !


Queensboro Bridge, briseur de rêve…

Ce pont était annoncé et a tenu toutes ces promesses. Le grand prix de la montagne en quelques sortes. Au sommet, le passage au 25ème km. Et une souffrance digne de l’Alpe. A la sortie du pont, virage épingle puis virage à gauche et c’est la Première Avenue ! La Première Avenue… Après coup ça paraît logique mais sur le moment, ce fût une découverte intéressante. Près de 6 km de faux plat montant qui en ont achevé plus d'un, le mot est lâché. Chacun découvrait progressivement sa souffrance intérieure. Certains, trop optimistes accusaient le coup alors que les poursuivants s’accrochaient tant bien que mal.


Surmonter le mur entre soi-même et les Etats-Unis !

Alain McLaren a finalement dû s’avouer vaincu et sort, les jambes lourdes et le souffle court. Maladie 1. McLaren 0. Alexandre, en pleine explosion n’a d’autre solution que de marcher durant 2 km, se fait reprendre par Yannick, puis Julien, puis Nathaniel. Joris, lui, fait sa course et continue contre toute attente le combat, à son rythme et au mental, surtout au mental. La remontée de la 5ème avenue est interminable pour tous et l’entrée dans le Parc ressemble pour certains à un début de libération, pour d’autres à un supplice supplémentaire.

La ligne d’arrivée est particulière pour chacun et la satisfaction de recevoir la médaille est immense. Joris nous aura épaté puisqu’au lieu de passer le pont Verrazzano, il aura passé le marathon de New York en entier, s’accrochant durant plus de 5h… L’essentiel est ailleurs, terminer New York pour rester dans la course aux « 7 wonders » !


Donald Trump tombe sur la tête des américains !

L’après course, c’est une bonne bière, les comiques descentes dans le métro, accrochés aux barrières et grimaçant de douleur, les gens boitant dans les rues, médailles autour du cou et l’élection de la présidente des Etats-Unis ! Euh non du président des Etats-Unis ! Confortablement assis dans un bar, prêts à manger et boire pour suivre ce moment historique, vécu de l’intérieur ! Très vite les télés du bar ont commencé à semer le doute sur l’issue finale et plus les bières s’enchaînaient, plus les fameux « swing state » s’enivraient eux aussi. Au final, épuisé comme on l’est 2 jours après un marathon, on s’est endormi pour se réveiller avec un sentiment étrange et une atmosphère étrangement calme. Gueule de bois ? Un peu, en tout cas, il pleuvait pour la première et dernière fois du séjour… La suite on la connait.


NYC Marathon.
le 2016-03-06 par Joris Husser

C'est officiel, 5 membres du groupe 7 Wonders sont inscrit pour le plus mythique des marathons. Avec le renfort pour cette course d'Alain Bartolini (membre du DHST aussi), ils s’apprêtent à croquer la grande pomme.

A 8 mois du départ, la motivation est au top ! Les blessures sont en bonne voies de guérison, la préparation sera optimale pour avaler ces 42Km le plus vite possible.


Viva Barcelona
le 2016-02-18 par Alan McLaren

Deux membres du projet 7 wonders se sont déplacés du côté de Barcelone pour un semi-marathon de début de saison. Alain McLaren y était pour tester sa forme, après une période de pause suite à une blessure survenue lors du marathon de Lucerne, et Joris Hüsser comme supporteur pas encore complètement guéri de sa fracture au pied.

La douceur était de rigueur malgré un peu de vent lors de la course. Le départ fut donné à 8h45 dimanche matin et se passa sans encombre majeur. Alain trouva un groupe avec lequel parcourir la première moitié de course sur un rythme plutôt conservateur, passant au 10km en 35'12. Alain quitta ensuite ce groupe pour finir un peu plus fort, parcourant les derniers 10km aux alentours de 34'30 pour un temps final de 1h13'25. Ce fut un résultat rassurant étant donné son état actuel de forme et quelques kilos à perdre. Joris fut d'un bon soutien à plusieurs endroits sur le parcours et profita également pour prendre quelques photos.
Le prochain objectif d'Alain sera un marathon en Avril où l'objectif sera d'y battre son record personnel. Joris quant à lui reprend très prudemment la course afin d'être en forme pour le marathon de New York en Novembre, le gros objectif 2016 du projet 7 wonders. Les deux ont ensuite profité de découvrir un peu la ville de Barcelone avant de rentrer au froid en Suisse.


Lucerne 1/7 - Une première pour beaucoup
le 2015-10-27 par Joris Husser

Le projet du DHST est en route, 7 Marathons en 7 ans, sur les 7 continents.
C'est avec Lucerne que nous avons ouvert les festivités avec un premier marathon en commun et un premier marathon tout court pour beaucoup.
Malgré les blessures de certains (Julien Salmun, Joris Husser) cinq coureurs ont pris le départ.

Après 42,195 Km Alexandre Roch signe un premier marathon canon, avec une 14ème place en 2h44'14 (3ème en M30). Suivi de Nathaniel Kleiner (91ème) qui fini en 3h03'21 pour son premier marathon également. Alain McLaren (99ème) termine le trio de tête de notre équipe avec une blessure au genoux en 3h04'35. Eric Revuelta clôt ce défit en 3h35'52 (421ème).
Michael Böhler a malheureusement dû s'arrêter à la suite de forte douleur à la hanche.

Nous quittons Lucerne avec beaucoup de courbatures, mais avec une première expérience enrichissante et surtout UN TITRE DE VICE-CHAMPION SUISSES par équipe derrière "Laufgruppe Rheintal"


TCS Amsterdam Marathon 2015: de l'accompagnateur au semi-marathon...
le 2015-10-22 par Alexandre Roch

C'est Charles Navarro, le responsable du groupe des Gobe Bitumes (coureurs hors-stade du club) du Stade Genève qui a gentiment proposé d'inviter les entraîneurs de l'entraînement qualitatif (les Hors-Pistes; Michael, Julien et moi-même) dans le cadre du marathon d'Amsterdam en remerciement des bons services rendus lors des entraînements tout au long de l'année.

Inscrit sur le 8km, à une semaine du marathon de Lucerne, j'ai craqué et échangé mon dossard avec Julien, inscrit sur le semi mais légèrement blessé, la veille de la course. Idée absurde certes, mais l'occasion d'assurer la "qualification" pour New York sur le semi, plus facile et plus sur que sur le marathon.

Arrivé jeudi soir, j'avais le temps de faire 2 jours de tourisme à découvrir la ville, enfourcher le vélo et faire du shopping sous une pluie continue et un ciel bas digne des chansons de Brel. Mais les choses sérieuses allaient commencer pour moi le dimanche à 13h20 pour une autre visite de la ville, version sportive et sur 21.1km. Julien a tout de même pris le départ du 8km pour tester son mollet mais a ressenti des douleurs dès le 7ème km et est donc incertain pour Lucerne... On croise les doigts!

L'objectif pour moi était donc de réaliser moins d'1h21 (une formalité à priori contrairement à 2h53 sur marathon) et de ne pas trop m'entamer pour Lucerne. Subtile équilibre que je n'ai bien sur pas trouvé. Entouré de 14'003 coureuses et coureurs, je pars tout de même devant et me retrouve dans un 2ème groupe sur des bases de 3'20-3'25 au km. J'essaye de freiner pour tourner plutôt en 3'40-3'45. Sans succès. Je poursuis sur cette base et passe au 10km en 34'18 sur des bases de 1h12'22). Tout va bien et je me prends donc au jeu et poursuis sur des bases de 3'25-3'30... Mal m'en a pris puisqu'avec 22km/semaine en moyenne depuis début 2015 j'allais revenir à la dure réalité des choses. Au 15ème km, je me sens de plus en plus lourd (je courais en minimalistes, ce qui n'aide pas) et à partir du 16ème km, l'enfer a commencé. A tel point qu'à la flamme rouge, j'hésite presque à marcher tellement je n'ai plus de force et je me dis que l'arrivée est encore très (trop) loin! L'arrivée, dans le stade olympique d'Amsterdam, est litéralement affreuse et je boucle le dernier km en 3'48 pour un temps final de 1h14'13 en 21ème position.

Mieux qu'espéré mais évidemment loin de mon record (1h09'35), avec un tel déficit d'entraînement.

Place désormais au marathon de Lucerne pour une grande première, sans grandes ambitions chronométrique cette fois mais une certaine appréhension. Objectif: moins de 2h50... Qui vivra verra!


Semi-marathon de Lyon: 4 Octobre 2015
le 2015-10-21 par Michael Böhler

A la recherche d’un semi-marathon roulant afin d’effectuer un premier test sur la distance et idéalement réaliser les minimas qualificatifs pour le marathon de New-York 2016 (1h21 sur le semi-marathon), le Run In Lyon semblait idéalement situé, 3 semaines avant le marathon de Lucerne.
Il fallait s’y prendre bien à l’avance afin d’obtenir le précieux sésame, synonyme de participation à la course. En effet, un mois avant la course, les inscriptions n’étaient plus possibles en raison d’une limite fixée à 14'000 participants.
C’est donc quelques 14'000 participants qui se donnèrent rendez-vous à 8h30 du matin sur les rives de la Saône. Les conditions étaient parfaites : fraicheur automnale, beau temps, pas de vent… que demander de plus…

C’est à 8h30 précise que le départ fut donné et rapidement plusieurs groupes se créent. Ayant comme objectif d’être le plus régulier possible en me fixant comme temps de référence 1h21, il « suffisait » donc de boucler chaque kilomètre à un moyenne de 3’50’’ et le tour était joué.
La course s’est bien heureusement déroulée mieux que prévu. A l’aise dès le début avec ce rythme étonnement plus que confortable, j’ai décidé de courir plus aux sensations et ainsi partir plus vite. Passage au 15ème km sur des bases de 3’40’’ au km, il suffisait donc de ne pas craquer pour obtenir les minimas. Plus facile à dire qu’à faire ! Les derniers km furent difficiles, mais la ligne d’arrivée approchant, les forces reviennent comme par magie. La fin de course reste comme à chaque fois un moment bien spécial, l’aboutissement de plusieurs mois de préparation et la satisfaction d’avoir atteint son objectif. Avec 1h19’20’’, le contrat est rempli, la qualification est en poche et le plus étonnant reste le fait que j’aie pris énormément de plaisir. Qui l’eut cru pour un ancien coureur de 800m…


Premier objectif : Lucerne
le 2015-09-29 par Joris Husser

Le premier objectif est en vu. Le projet est officiellement lancé avec l'inscription aujourd'hui même de 7 de nos coureurs pour les marathon de Lucerne. Plus moyen de reculer, c'est avec le swiss city marathon de Lucerne (25 octobre) que les choses sérieuses commencent. Cette course a été retenue cette année pour être les championnats suisse de marathon.


La qualif pour NYC est en très bonne voie
le 2015-09-22 par Nathaniel Kleiner

Quatre des sept participants au projet sont désormais qualifiés pour le marathon de New-York 2016. En effet, Alain McLaren (1:12:57, Granolles, ESP), Joris Husser (1:20:00, Lille FR), Julien Salamun (1:19:25 à Genève) et Nathaniel Kleiner (1:20:49 à Sarnen CH) ont réalisé, sur semi-marathon, les temps nécessaires pour une qualification directe au NYC marathon. Alexandre Roch, Michael Boehler et Eric Revuelta devraient quant à eux courir les minimas pour NYC durant ces prochaines semaines. Outre l’assurance de pouvoir courir les 42km125 de Big Apple en 2016, ces résultats laissent présager une belle performance d’équipe au prochain marathon de Lucerne.


Une bonne préparation !
le 2015-07-05 par Joris Husser

Un de nos coureurs du groupe des 7 wonders a fait un marathon estival en attendant le début officiel des 7 marathons en 7 ans.
Il s'agit d'Alain McLaren qui c'est classé 3ème au Viking Marathons de Waterford (résultat), en Irlande, sur un très joli parcours valonné et avec un peu de vent, dans un temps de 2h37'45.

C'est de bonne augure pour le début officiel du projet (Marathon de Lucerne 25.10.15)


C'est parti !!!
le 2015-05-25 par Joris Husser

Nous voici lancé sur un projet un peu fou. Réaliser 7 marathons en 7 ans sur les 7 continents !!! Premier objectif: Lucerne, pour commencer en force et "à la maison", puis vient le mythique marathon de New York en 2016. Les quatre marathons suivant ne sont pas encore défini, ni les lieux ni les dates. Mais pour fini en apothéose, nous terminerons en antarctique en 2021 !!! Cette année, un double objectif nous attend: notre premier marathon (le premier pour presque tout le groupe excepter Alain et Julien S.) à Lucerne et la réalisation des minimas (1h21) sur un semi pour NYC avant le 31 décembre 2015. N'hésitez pas à venir régulièrement sur ce site pour nous suivre et voir nos résultats!